22 février 2016 à 13:18
Les remises isolées peuvent-elles fausser un championnat ?
Nous l’avons entendu ou lu ce week-end, les remises isolées influencent les championnats.
Il est clair que ce week-end, une remise générale n’aurait pas fait scandale auprès des clubs. Mais avant de dire que cette « non décision » pourrait influencer le classement final, il faut étudier plusieurs paramètres.
Mais avant cela, nous devons constater que le pourcentage de remise est plus élevé en P1 et en P2 qu’en P3. En effet, en P1, nous enregistrons 3 remises sur 7 rencontres, en P2, 12 sur 21 et en P3, 15 sur 41.
Que pouvons-nous en dire ? Les clubs de P1 et de P2 qui devaient recevoir ce week-end étaient conscients que leurs terrains allaient souffrir. Le CP, pour sa part, avait décidé de laisser la latitude à l’arbitre au terrain de jouer ou non cette rencontre. Les clubs avaient également la possibilité de demander une inspection du terrain par un membre du CP afin de déclarer le terrain praticable ou non. Nous devons aussi constater que tous les matches débutés ont été jusqu’à leur terme. Sur 39 rencontres, les conditions de jeu sont « restés suffisamment bonnes » pour terminer les débats.
Remarque, on sait que les terrains de P3 sont majoritairement les terrains les moins beaux de la province et c’est pourtant là qu’on enregistre le plus faible pourcentage de remise.
Alors, pour répondre à la question, en fonction de plusieurs paramètres OUI et NON, ces remises vont influencer le championnat.
OUI, car des équipes ont joué dans des conditions pénibles et que les « leaders » n’ont pas eu des terrains leur permettant de développer leur jeu.
PEUT-ETRE, pour plusieurs points :
Les remises repoussent les suspensions des joueurs. Ce week-end permettait peut-être à certaines équipes de remettre les compteurs à zéro pour des joueurs cadres dans des matches dits faciles. L’inverse est vrai aussi.
Ces remises donnent une semaine de repos supplémentaire aux joueurs blessés, mais sortant d’une longue trêve, ils doivent être peu nombreux. Par contre, pour les blessés de longues durées, c’est une semaine de revalidations de gagnée.
Le football amateur compte dans ses rangs pas mal d’enseignants, d’éducateurs sportifs qui ,par obligation professionnelle, sont partis en classe de neige et n’étaient donc pas disponible ce week-end pour jouer.
Si ces remises isolées sont jouées un mercredi, rares sont les coaches qui pourront compter sur l’ensemble de leur noyau. De plus, pour peu que le club devant accueillir la rencontre ne dispose pas d’éclairage, le coup d’envoi serait avancé aux alentours de 18 heures. Rendez-vous au terrain, pour les visiteurs comme pour les visités, vers 17 heures, cela devient compliqué pour tout le monde.
NON, car cela reste des matches de football et qu’il faudra les jouer avec tous ces « peut-être » cités plus haut.
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